La fleur de lys, emblème de la Louisiane, accompagne le voyageur dans son épopée à travers le temps, celle de la Nouvelle-France. L’explorateur Cavelier de La Salle lui donne ce nom en l’honneur du roi Louis XIV, ce territoire est contrôlé par la France aux XVII e et XVIII e siècles. À la suite de la guerre de sept ans, la partie occidentale (rive droite du Mississippi) est cédée à l’allié espagnol par le traité de Fontainebleau et la partie orientale de la Louisiane (rive gauche du Mississippi), en 1763 à la Grande-Bretagne par le traité de Paris. La France récupère un temps sa souveraineté sur la portion espagnole en 1800, mais Napoléon Bonaparte se sépare définitivement de la Louisiane en 1803 (traité de Washington) au profit des États-Unis. La Louisiane reflète à travers ses cultures créole et cajun cette histoire unique, mélange haut en couleur de cultures française, africaine, américaine et franco-canadienne dans une région riche chaude et humide, à l’origine hostile à l’humain. Bon voyage !

Et pour commencer…

Sur les rives du Mississipi…




Puis Baton Rouge…



Pour la petite histoire en 1948, la Fédération Nationale des Anciens Combattants des Chemins de Fer de France décide d’affréter le Train de la Reconnaissance française en remerciement au peuple américain pour son aide à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1947, 40 millions de dollars en nourriture ont été envoyés en France et en Italie à l’aide de 700 wagons de chemin de fer américains du Friendship Train.

Passage par Lafayette, ici drapeau des Cadiens…






L’alligator, bof !..

Reconstitution d’un village cadien (en anglais cajun). Les Cajuns de Louisiane sont les descendants des Acadiens déportés d’Acadie (Canada) par les Anglais lors du « Grand Dérangement » vers 1750.






Son école..

À partir de 1916, l’anglais est devenu obligatoire dans les écoles où il est interdit de parler en français. Cette assimilation par la scolarisation sera particulièrement efficace. En l’espace de quelques années, toute une génération apprend l’anglais et oublie le français.





Rencontre inattendue de cette petite bébête, le « Gator », immobile mais bien vivant !

Appelée mousse espagnole, cet épiphyte (plante qui vit sur d’autres plantes) est présente partout dans les Etats du sud, chauds et humides.

Le bayou…

Du modeste village cadien à la grande plantation…

L’ Allée des chênes…

Certains y verront « Autant en emporte le vent », d’autres « Django unchained »…



L’envers du décor…La Nouvelle Orléans devient au XIX ème siècle le plus grand marché d’esclaves du pays principalement pour les plantations de canne à sucre, jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1865



Compagnon de route, fidèle au poste !

Dans cette nature riche et verdoyante…


Petit tour dans le Bayou Jean Lafitte





Et pour finir, la Nouvelle-Orléans…




Le quartier français…








Pour la petite histoire…Cette statue de Jeanne d’Arc, réplique de la statue d’Emmanuel Frémiet à la Place des Pyramides à Paris fut offerte par la France à La Nouvelle-Orléans. Envoyée en 1958, la statue est entreposée faute de deniers pour l’ériger. En 1960, Charles de Gaulle, en visite à La Nouvelle-Orléans, s’émeut du sort de la statue et encourage quelques citoyens en France et la Nouvelle-Orléans à financer sa mise en place.

Après le vieux quartier français, celui opulent des Américains…






Et parmi les habitants, un spécimen devenu rare…

Retour au quartier français…

Pour déguster un de ces fameux plats créoles, le Jambalaya

Et terminer ce beau périple en musique…


A bientôt les amis pour de nouvelles aventures…Take good care of you!

Merci Nathalie pour ces belles photos et ce cours d’histoire sur la Louisiane dont j’avais des oublis !
Merci Lizie, avec grand plaisir ! J’ai du aussi revoir ma copie sur cette partie de l’histoire de nos ancêtres outre-Atlantique !
Merci Nat pour ce magnifique voyage en Louisiane 🙂 Tes superbes photos me donnent envie d’aller découvrir cette région au passé tellement frenchie
Merci Chrishou ! J’espère que le pays va ouvrir bientôt ses portes pour pouvoir y accueillir les amis ! 😉
Merci Nathalie, Cela donne vraiment envie de découvrir cette partie des Etats-Unis que je ne connais que des films!
Avec grand plaisir chère Anne ! Oui cet Etat des Etats-Unis est unique, à découvrir au printemps de préférence avant les chaleurs humides et insupportable de la période estivale !